Taxe à 75% : les clubs de football
Les professionnels reçus à l'Elysée dénoncent une injustice.
Un joueur de foot, c'est aussi une entreprise. Mais les salariés signent des autographes. Saint-Etienne, équipe populaire, 160 salariés. Roland Romeyer, coprésident, leur verse des salaires très différents.
C'est des gros salaires là.
En moyenne en France, les salaires représentent 70% des dépenses d'un club. Les joueurs coûtent le plus cher. A Saint-Etienne, deux joueurs gagnent plus de 1 million/an. Le club est visé par la taxe à 75%. Pour diminuer les salaires, le club offre des primes en cas de bons résultats. L'an dernier fut une belle saison, les salaires ont augmenté et il y a désormais 9 millionnaires.
Je vais dire un truc absurde, je vais demander à Christophe de ne pas gagner les matchs. Les joueurs n'auront pas de prime, et on n'aura pas de taxe a payer.
Pour Saint-Etienne, la taxe est En France, les clubs vivent surtout des droits TV, 60% des recettes. En 2012, Saint-Etienne a eu 44 millions d'euros de profits, mais a dépensé 55 millions, surtout en raison des salaires : moins 11 millions de bilan. Le club a dû vendre des joueurs.
S'il faut payer cette taxe, on la paiera. Mais on va vendre un joueur en plus.
Si on vend trop vite, on risque de vendre à perte. Beaucoup de clubs sont deficiaitres, comme Marseille : moins 8 millions en 2012. 14 millions de déficit à Bordeaux, 28 pour le groupe Olympique lyonnais, coté en Bourse. Avec la taxe à 75%, ce serait 20 millions de déficit en plus pour Paris, 5,3 pour Marseille, 4,9 pour Lyon.
On essaie de ramener à la raison les clubs de foot. Il faut distribuer des salaires normaux pour ne pas payer la surtaxe.
Pour les présidents de club, moins payer.
Alors au-delà du monde du football, qui est concerne par cette fameuse taxe exceptionnelle.
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