Syrie : réactions politiques en France
Cette éventuelle participation de la France a une intervention militaire ne fait pas l'unanimité dans la classe politique. Il y a plusieurs voix discordantes, à gauche comme à droite.
Au lendemain de son intervention, François Hollande a reçu le soutien du patron de l'UMP.
Je l'ai trouvé juste sur la forme comme sur le fond. S'il s'agit d'une frappe punitive et ponctuelle face a l'utilisation d'armes chimiques, dont les images ont montré Pabomination, cela peut avoir du sens.
Un soutien assorti de conditions. Pas question d'aller plus loin que ces frappes ponctuelles. François Fillon réclame que l'ONU apporte la preuve de l'utilisation d'armes chimiques. François Bayrou se montre plus réservé et pense que la France prend des risques.
La France devrait réfléchir en profondeur aux frappes et à leurs conséquences. Les conséquences sur l'avenir, sur les minorités musulmanes et chrétiennes, et sur la communauté du Liban, et à l'embrasement de toute cette région.
Pour Jean-Luc Mélenchon, intervenir serait une erreur gigantesque. Même opposition au PC.
On rajouterai de la guerre à la guerre. Qu'on essaye pas de nous faire croire qu'il y aurait une manière de faire la guerre propre.
Marinne Le Pen s'oppose à une attaque, estimant qu'une intervention occidentale fera la part belle aux islamistes et conduira a la mise en place de la charia en Syrie.
Retour en France avec une décision de justice marquante. Trois ans et demi après le drame de la tempête Xynthia, le maire de la Faute-sur-Mer est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour "homicide involontaire". Sur place, les associations de victimes sont soulagées. elles attendent avec impatience le procès qui se déroulera dans un an.
Tout un lotissement de la Faute-sur-Mer englouti par le tempête Xinthia. Près d'une trentaine de victimes prisent au piège, la plupart dans ce lotissement bâti en zone inondable. Plus de 3 ans après le drame, René Marratier, maire de la ville, devra répondre d'homicide involontaire devant les tribunaux.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.