Syrie : marche arrière ?
Cette sérénité est-elle feinte ou sincère ? Ces dernières 24 heures auront marque un coup de frein dans la marche vers une guerre annoncée. Hier, les frappes éventuelles semblaient imminentes. Elles semblent aujourd'hui repoussées de plusieurs jours.
C'est d'abord David Cameron qui a révisé son calendrier. Sous la pression de l'opinion publique, le Premier ministre britannique ne compte plus agir sans l'aval de l'ONU.
Je pense qu'il serait impensable d'intervenir.
Une marche en arrière comparée à sa détermination de la veille. Alors dans la foulée, c'est Barack Obama qui temporise. A la télévision, le président américain décide de ne pas décider.
Nous n'avons pas encore pris de décision, mais il y a des lois contre l'utilisation des armes chimiques. Personne ne conteste qu'il y a eu des attaques d'armes chimiques de grande ampleur en Syrie contre la population.
Un ballet diplomatique depuis 24 heures alors que dans le même temps tous les regards se tournent vers les experts de l'ONU. Eux poursuivent leur enquête, leurs prélèvements à Damas. Samedi matin, ils quitteront la Syrie pour livrer leurs conclusions à Ban-Ki-Moon qui plaide toujours pour une solution politique. Hier soir, l'opération militaire Pour les Occidentaux, il semble désormais urgent. D'attendre.
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