Syrie : l'identité des ravisseurs ?
E. Leenhardt : C'est une myriade de petits groupes sous une seule bannière, l'Etat islamique au Levant. Il fait le commerce des otages pour financer ses opérations terroristes. Ce groupe a perdu des positions en Syrie, il pourrait se replier sur l'Irak. Il a donc accéléré la libération des otages occidentaux.
L. Delahousse : Les services de la DGSE étaient très actifs et des négociations étaient en cours.
P.Y. Hénin : On sait que les services de l'Etat ont montré des preuves de vie aux familles des otages ces derniers mois. Certaines personnes concernées par le dossier avaient été prévenues que les choses pourraient bouger rapidement.
L. Delahousse : Et puis le tabou, l'argent, la rançon.
E. Leenhardt : Oui, la position officielle de la France, c'est: "on ne paye pas de rançon". Mais on imagine bien que les ravisseurs n'ont pas libéré leurs otages sans contreparties. Pas forcément versées directement par la France.
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