Suppression de départements : des élus mécontents

La division par deux du nombre des régions, je ne sais pas si c'est le bon nombre. Il n'y a pas d'opposition de principe aux regroupements. Le problème n'est pas la taille, c'est les compétences.

Cela veut dire, qui fera quoi? A quel guichet devront s'adresser les entreprises et les particuliers. Il faudra plusieurs années pour répondre à ces questions.

La première étape, c'est la division par deux du nombre de régions dès 2017. Mais le Premier ministre souhaite aussi la disparition des conseils généraux en 2021. Beaucoup d'élus n'apprécient pas ces décisions imposées d'en haut. Ils dénoncent le retour du Jacobinisme.

Ce matin, aux abords du Conseil général du Nord, la suppression programmée des départements suscite des commentaires partagés.

Historiquement, il y a des départements qui n'ont pas la même culture. Après si cela peut permettre de simplifier, pourquoi pas.

On a 30 ans de retard, des millions d'euros à gagner.

Du côté des élus, on voit les choses autrement. C'est la méthode Manuel Valls qui irrite. Son annonce à l'Assemblée a surpris plus d'un élu.

Quelle est cette manière de procéder ? Une recentralisation à outrance.

Et la méthode ! Il nous dit que si vous ne mettez pas d'accord, c'est moi qui déciderais.

Les frontières des départements ne vont pas disparaître contrairement aux assemblées des Conseils généraux.

La Savoie, ça veut dire quelque chose, les Pays de Savoie. Nous ne voulons pas être pris en sandwich entre deux grandes métropoles, Grenoble, Lyon et Genève. Nous voulons garder ici des centres de décision.

Les départements, c'est eux qui font les routes, les collèges, logements. On donne du travail à des milliers de salariés.

Qui récupérera les compétences La réforme qui doit aboutir en 2021 doit encore le préciser.