Suicide dans une école : suivi psychologique pour les enfants et enseignants

L'école de la rue Cler, à Paris, met tout en oeuvre pour venir en aide aux enfants et à leur famille, au lendemain du suicide d'un homme dans le hall d'entrée de l'école. Aujourd'hui, tous les cours ont été annulés. Une cellule psychologique apporte son soutien aux élèves.

Un jour pas comme les autres. Pourtant les parents veulent tout faire pour tourner la page. Leur priorité : faire parler ces enfants. Certains restent traumatisés par l'horreur de la scène.

Tu as parlé hier au psychologue ? Il a raconte que l'homme est tombe en arrière devant lui. Le monsieur était en blouse blanche, il avait un sac. Il pensait qu'il allait se photographier en faisant comme ça. En fait il a mis fin à ses jours.

J'ai envie de retrouver mes copines.

Pas de cours aujourd'hui mais une prise en charge par la cellule psychologique du Samu. Pour intervenir le plus vite possible.

C'est les écouter, et veiller à ce qu'il n'y ait pas de conduites d'évitement.

Les enfants on pu parler, ils l'avaient fait déjà .

L'inquiétude des parents est de voir des séquelles à plus long terme.

Le contrecoup peut venir des mois après.

Les séquelles ça peut être une Somatisation par des mots de ventre ou des cauchemars, etc. Ils ont besoin de bienveillance.

La cellule d'urgence restera sur place aussi longtemps qu'il le faudra.