Sport : l'essors du flyboard

A l'origine, il y a l'idée folle d'un Marseillais champion de jet-ski : transformer son scooter des mers en scaphandre volant. De là est né le flyboard. Deux ans après son invention, c'est une pratique en plein essor.

La machine transforme l'homme en poisson volant. Le flyboard est une nouvelle discipline. Stéphane Prayas en est le champion du monde. Il évolue en mer, comme ici à Saint-Barthélémy. Mais s'entraîne surtout sur une base de loisirs, au bord du Rhône. Ici, il atteint des sommets à près de 11 m de hauteur. En bas, son jet-ski qu'il commande à distance, et dont la turbine assure la propulsion. L'eau est envoyée sous pression dans un long tuyau raccorde à la planche.

La planche se lève grâce à la pression et à la puissance de l'eau. C'est pas le tuyau qui tient la planche en l'air. C'est comme si c'était de l'air ou des réacteurs mais là c'est de l'eau.

Océane Corbet, 17 ans, vient suivre sa 4e séance d'initiation.

Reste droite. Nickel.

Chaque cours dure 20 min et coûte 75 E. Il faut se jeter a l'eau avec l'impression d'avoir les pieds liés. Mais très vite, on s'envole. Pour monter, Océane lève la pointe des pieds, et fait l'inverse pour descendre.

Voler, c'est un peu un rêve d'enfant, en plus au-dessus de l'eau. C'est une sensation de liberté.

On a l'impression d'être sur un coussin d'air. Ça paraît assez violent mais c'est très doux.

La discipline est plus accessible que les figures. Stéphane Prayas a dû s'entraîner de longues heures. Sa technique et son sens artistique lui valent de se produire dans le monde entier.