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Vidéo Retraite : "Il faut laisser la place aux jeunes !"

Publié Mis à jour
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13h15 le samedi :"Il faut laisser la place aux jeunes"
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Difficile de laisser derrière soi une activité intense et d'envisager de partir à la retraite, même si elle est bien méritée. C'est pourtant ce passage délicat que Régis et Andrée ont réussi à négocier, non sans émotion. Un jeune couple a repris La Cassotte, le restaurant qu'ils exploitaient près d'Angoulême, ce qui leur a mis du baume au cœur. Extrait de "13h15 le samedi" du 21 février.

En repassant en voiture devant La Cassotte, le restaurant qu'il a tenu avec sa femme Andrée pendant une quinzaine d'années à Nieuil, près d'Angoulême, Régis ne semble plus éprouver de nostalgie. "J'ai fait mon deuil aujourd'hui, mais au début, cela n'a pas été facile. Maintenant, c'est une page qui se tourne, c'est fini", dit-il avec la voix ferme d'un homme qui cherche à maîtriser son émotion.

Andrée a elle aussi quitté les fourneaux professionnels, et c'est au milieu de ses casseroles dans la cuisine familiale qu'elle exprime ses sentiments de jeune retraitée. "C'était ma joie de vivre là-bas, c'était mon fief, mais maintenant, La Cassotte, ce n'est plus moi. Il faut laisser la place aux jeunes", confie-t-elle en rôtissant une volaille.

Rester dans la lignée de Régis et Andrée

Le couple a finalement trouvé in extremis de jeunes repreneurs pour leur affaire. Grâce à Marie et Laurent, La Cassotte continue de faire battre le cœur du village. Une nouvelle génération pour une nouvelle ambiance. Tout est mis en œuvre pour réussir et ça marche "plutôt bien", selon la nouvelle patronne.

La décoration et la cuisine ont changé, mais le groupe d'Anglais habitués des lieux est resté fidèle à l'établissement, notamment pour les soirées à thème du mardi. "On essaye de rester dans la même lignée et de respecter tous les gens qui ont fait que ce lieu soit connu aujourd'hui", explique Marie, ravie de l'affluence. Rien n'aurait pu faire plus plaisir à Andrée et Régis, qui coulent désormais une retraite heureuse.

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