Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo 13h15. Nicolas Sarkozy : "Monsieur Hollande paie aujourd'hui le prix du mensonge"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 1min
13h15 le dimanche. Nicolas Sarkozy : "Monsieur Hollande paie aujourd'hui le prix du mensonge"
13h15 le dimanche. Nicolas Sarkozy : "Monsieur Hollande paie aujourd'hui le prix du mensonge" 13h15 le dimanche. Nicolas Sarkozy : "Monsieur Hollande paie aujourd'hui le prix du mensonge"
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, estime que ce n’est pas la loi Travail qui est la cause du climat de violence, mais le mensonge. L’ancien chef de l’Etat affirme avoir mené à bien la réforme des retraites lors de son quinquennat parce qu’il n’a pas menti. Extrait de "13h15 le dimanche" du 26 juin.

"J’ai quand même eu un quinquennat où il n’y a pas eu de violences. Je n’ai jamais eu à retirer un texte devant la rue. J’ai eu des oppositions, des épreuves, des difficultés, mais finalement, ces cinq années ont été assez apaisées", affirme Nicolas Sarkozy à Laurent Delahousse, lors d’un entretien accordé au magazine "13h15 le dimanche" du 26 juin.

Le journaliste évoque alors la difficulté de réformer la France en donnant comme exemple la loi Travail qui a suscité la colère, l’exaspération, la violence… "Je ne partage pas cet avis. Ce n’est pas la loi El Khomri qui est en cause. Tout le monde sait qu’il n’y a rien... C’est le mensonge", répond l’ancien chef de l’Etat.

"Il n’y a pas eu une violence, parce que je n’ai pas menti"

"Quand j’ai réformé les retraites pour les passer de 60 à 62 ans, ce n’était pas facile. Il y a eu jusqu’à 3 millions de personnes dans la rue, mais à l’arrivée, on l’a fait. Il n’y a pas eu une violence, parce que je n’ai pas menti", affirme Nicolas Sarkozy en évoquant les mouvements sociaux de 2010 contre la réforme des retraites menée lors de son quinquennat.

"Ce que paie monsieur Hollande aujourd’hui, c’est le prix du mensonge. La France est tout à fait réformable. Et c’est la raison pour laquelle je n’ai jamais utilisé en cinq ans le 49.3, parce que je crois que le temps du débat n’est pas du temps perdu. Quand on débat ou s’affronte au Parlement, on évite la violence dans la rue",  selon l’ancien président de la République. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.