Cet article date de plus d'onze ans.

Un cambriolage a lieu toutes les 90 secondes en France

Selon un rapport de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, il y a eu 352 600 cambriolages en 2012.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un officier de la police scientifique intervient sur un cambriolage de particuliers, le 30 décembre 2011 à Paris. (BISSON / JDD / SIPA)

Avec 352 600 cambriolages en 2012, le nombre de cambriolages en France a augmenté, selon un rapport de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), cité par Le Figaro et RTL, lundi 4 février. Cela équivaut à un cambriolage toutes les 90 secondes. 

L'augmentation est forte : plus 8,5% en un an et le préjudice moyen pour les victimes est de 3 600 euros. 75% des plaignants n'ont aucune nouvelle de leur affaire ( Hugo Clément et José Boulesteix - France 2)

Les habitations principales sont les plus touchées, avec une augmentation de 8,5% en 2012 par rapport à l'année précédente. En 2011 aussi, le nombre de cambriolages avait fortement augmenté : +17%. 

Cinq départements particulièrement concernés

La Côte-d'Or, le Doubs, la Drôme, les Bouches-du-Rhône et la Haute-Garonne ont le taux de cambriolages le plus élevé, avec plus de 6 cambriolages par habitant, selon une infographie du Figaro. Cela n'étonne pas Christophe Soullez, directeur de l'ONDRP, interrogé par RTL. "Depuis quatre ans, c'est surtout en zone rurale que ce type de cambriolage a augmenté. Les maisons y sont beaucoup plus isolées, la saturation policière est moins importante et les possibilités de fuite plus ouvertes", analyse-t-il. 

"On a maintenant affaire à des réseaux criminalisés très professionnalisés, qui viennent notamment des pays de l'Est. (...) Ces vols sont rapides et organisés avec une hiérarchisation des tâches. Les chefs restent souvent dans leur pays d'origine et peuvent par exemple exploiter des mineurs, qui ont des objectifs à remplir", estime aussi Christophe Soullez.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.