Travail : témoignage de deux anciens mineurs de Loos-en-Gohelle
Deux hommes qui ont travaillé dans les mines de charbon de Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais) nous disent ce qu'ils pensent de l'évolution du travail.
Ils ont travaillé dans les mines de charbon. Deux anciens mineurs de Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais) analysent l'évolution du travail et de la société. "Leur vie, pour les jeunes, elle est beaucoup plus facile. Pour ceux qui ont la chance d'avoir un travail. Elle est beaucoup plus facile, nettement, qu'à l'époque", observe Jean Kulikowski, 80 ans. Il poursuit : "Maintenant, je crois que les enfants ils ont de la chance, ils ont preque tout. Ils ont ce qu'ils veulent. Enfin, ceux qui ont la chance que les parents ils travaillent." De son temps, la conjoncture était bien différente : "Après la guerre, tout de suite, c'est là qu'on avait besoin de charbon. Donc tous les jeunes de 15-16 ans ils se crevaient à la tache pour avoir quelque chose de bien."
La nouvelle génération a-t-elle autant de chance ?
Mais la nouvelle génération a-t-elle autant de chance ? "J'estime que, pour se faire une situation maintenant, c'est beaucoup plus difficile quand même", déclare pour sa part André Garret, 77 ans. Il le voit, "il faut quand même des diplômes pour avoir une place assurée, et encore ce n'est pas certain." Le marché du travail était plus simple : "C'était plus facile parce qu'il y avait du travail partout." Et les moeurs de l'époque étaient plus conviviales : "Tout le monde se connaissait, tout le monde se parlait. Ce n'était pas comme maintenant."
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