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"Syndrome du bébé secoué" : Me Grégoire Etrillard défend les parents accusés de maltraitance

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"Syndrome du bébé secoué" : Me Grégoire Etrillard défend les parents accusés de maltraitance
"Syndrome du bébé secoué" : Me Grégoire Etrillard défend les parents accusés de maltraitance "Syndrome du bébé secoué" : Me Grégoire Etrillard défend les parents accusés de maltraitance (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S. Khaldoun
France Télévisions

Nombre de parents sont accusés de maltraitance envers leur enfant, avec notamment le "syndrome du bébé secoué". Me Grégoire Etrillard, qui en défend beaucoup, spécialiste de la question, est l’invité du 23h de franceinfo, vendredi 5 novembre.

Le décès d’un enfant est un traumatisme pour les parents. Les suites judiciaires délicates peuvent aggraver une situation déjà insoutenable. Me Grégoire Etrillard, avocat au barreau de Paris et de New York, a défendu de nombreuses personnes accusées de maltraitance. "C’est terrible. Tout le débat porte sur la manière dont un certain type de saignement intracrânien est causé. Les recommandations de la Haute autorité de santé disent que c’est nécessairement sur la base d’un secouement qu’il faut évacuer un certain nombre de diagnostics différentiels. D’autres diagnostics sont balayés d’un revers de main, comme étant improbables, très rares", détaille-t-il.

Un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme ?

Les séquelles peuvent être graves, et conduire jusqu’au décès. Mais dans le cas où il n’y a pas de conséquence, avec un saignement, l’enfant est placé, explique l’avocat. "L’effet des recommandations fait qu’on est présumé coupable sauf si on arrive à trouver une explication médicale. Mais dans le même temps, les parents sont immédiatement signalés à la justice. Celle-ci saisit les dossiers médicaux, le carnet de santé. On vous dit d’expliquer les raisons du saignement autre que le secouement, mais on ne vous donne pas les données médicales, ce qui fait que vous n’avez quasiment aucune chance de vous en sortir", a poursuivi Grégoire Etrillard, qui veut déposer un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme.

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