Sécurité routière : l'État veut privatiser la gestion des radars mobiles
Cette privatisation fait déjà débat. France 2 fait le point sur la situation.
Il y a trois ans, les radars embarqués à bord d'une voiture banalisée ont fait leur apparition sur les routes françaises. Jusqu'à présent, la voiture était toujours conduite par des gendarmes ou des policiers en uniforme. Mais en janvier prochain, tout va changer. L'utilisation de ces radars mobiles sera déléguée à des entreprises privées.
Flasher plus souvent
Soulager les forces de l'ordre, c'est l'un des arguments des pouvoirs publics, car aujourd'hui, les véhicules transmettent automatiquement les excès de vitesse. Autre objectif : rendre ces radars mobiles plus efficaces. 319 véhicules sont aujourd'hui équipés de ces radars nouvelle génération. En moyenne chacun circule 1h 13 par jour. Avec des entreprises privées, ils devraient donc flasher plus souvent, ce que déplorent les associations d'automobilistes, mais pas les défenseurs de la sécurité routière. L'an dernier, ces radars mobiles ont flashé 1,5 million de fois. Le gouvernement affirme que ces sociétés privées ne seront pas rémunérées au nombre d'excès de vitesse constatés.
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