Sécurité : les rodéos urbains, une pratique en vogue mais réprimée par la loi
Un phénomène prend de l’ampleur en France : les rodéos urbains. Des jeunes gens le plus souvent sur des motocross, en roue arrière, traversent à vive allure les centres-villes. Une pratique illégale et dangereuse, punie d’un à cinq ans de prison.
La vie en équilibre, juchée sur une moto lancée à toute vitesse, au milieu des passants et des voitures. Depuis les beaux jours, revoici la "bike life", la pratique de figures sur la route, de préférence en motocross. Plus c’est périlleux, plus ça fait de bruit et plus ça plait. "Je me sens libre", dit Mehdi, 28 ans. Peu importe les risques. "Je ne fais de mal à personne. Si je suis un danger, c’est pour moi-même", affirme-t-il.
Jusqu’à 75 000 euros d’amende
Né aux États-Unis en 1990, le phénomène a envahi la culture urbaine, et s'est retrouvé dans les clips de rap comme au cinéma. Et pourtant, le rodéo sauvage est un délit, désormais passible d’un à cinq ans de prison et jusqu’à 75 000 euros d’amende. Une délinquance qui empoisonne la vie des habitants. Alors, les autorités sont sur le qui-vive. Au centre de supervision de Tourcoing (Nord), 350 caméras traquent en permanence les infractions.
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