Cet article date de plus de cinq ans.

Hauts-de-Seine : un lieu d'accueil pour les femmes victimes de violences conjugales

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Hauts-de-Seine : un lieu d'accueil pour les femmes victimes de violences conjugales
Hauts-de-Seine : un lieu d'accueil pour les femmes victimes de violences conjugales Hauts-de-Seine : un lieu d'accueil pour les femmes victimes de violences conjugales (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions
France 3

100 féminicides ont été commis depuis le début de l'année. Un chiffre alarmant à la veille du Grenelle sur les violences faites aux femmes. Les maisons d'accueil sont indispensables pour les victimes qui réclament d'urgence l'ouverture de ces structures pour être à l'abri.

C'est une maison à l'abri des regards où l'on peut souffler, se relever et surtout être écoutée. Cette structure est destinée aux femmes victimes de violences conjugales en situation d'urgence ou en reconstruction. Depuis sa création en 1986, le centre Flora Tristan a hébergé des centaines de femmes et d'enfants, pour une à deux semaines en théorie. Psychologues et groupes de parole sont là pour les aider. Nombre d'entre elles ont perdu foi dans la justice et la société. "Mon ex-mari m'a séquestrée pendant cinq ans et m'a menacé de mort. (...) J'ai déposé plainte, mais pour la police, ce n'est pas grave", confie une des femmes recueillies dans le centre.

Les places dans les centres manquent cruellement

Chaque année une femme sur dix entre 20 et 59 ans est victime de la violence de son partenaire. Pour celles qui veulent partir, les places dans les centres manquent cruellement. "L'an dernier, il y a 329 demandes d'accueil de femmes que nous n'avons pas pu honorer", explique Francine Bavay de l'association Flora Tristan. Cette association attend beaucoup du Grenelle consacré aux violences conjugales, en espérant que le décompte mortel des féminicides ne s'alourdisse pas d'ici là.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.