Les automobilistes vont devoir ralentir à partir du lundi 30 août dans la quasi-totalité des rues de Paris. Une décision qui a été déjà été adoptée dans d’autres agglomérations françaises comme celle de Montpellier (Hérault), Lille (Nord) ou Nantes (Loire-Atlantique). Du côté de Grenoble (Isère), qui a franchi le pas en 2016, des premiers résultats ont été constatés. Sur les axes concernés, le nombre d’accidents a diminué de 27%. Des accidents qui s’avèrent souvent moins graves.Gronde chez les associations d’automobilistes L’annonce de cette mesure dans la capitale française a suscité la colère de certaines associations d’automobilistes. Ces dernières dénoncent un calcul politique et pensent que cette limite ne sera pas toujours respectée. "En voiture, clairement, il y aura des moments où on sera un petit peu au-dessus : 35, 36, 40 km/h. Cela ne fait pas de cet automobiliste un danger, un fou furieux de la route", déclare Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d’automobilistes.