L'éthylotest anti-démarrage, une arme pour lutter contre la mortalité sur les routes ?
Parmi les nouveautés de cette rentrée, il y a l'obligation d'équiper les cars et les bus d'éthylotests anti-démarrage.
A partir du 1er septembre, les conducteurs de bus et de cars devront souffler dans un éthylotest pour pouvoir prendre la route, une mesure que les associations aimeraient voir élargie aux automobilistes, notamment ceux qui ont déjà eu des problèmes de conduite en état d'ébriété.
Impossible de prendre le volant si l'on a bu plus d'un verre d'alcool, cette voiture est équipée d'un éthylotest anti-démarrage. De 2004 à 2011, ce système a été proposé comme alternative au retrait de permis à 400 personnes condamnées pour conduite en état d'ivresse, à Annecy.
1 200 euros pour six mois
"On avait sélectionné des conducteurs qui n'étaient pas récidivistes, avec des taux d'alcoolémie limités et le résultat a été extrêmement positif même trois quatre ans après l'arrêt du programme pour ces conducteurs, avec un taux de récidive divisé par trois par rapport à la population témoin", explique le docteur Charles Mercier Guyon, de la Commission médicale de la Prévention routière.
Coût du programme : 200 euros par mois, incluant l'éthylotest lui-même, le contrôle des données et un stage de deux jours à la prévention routière. Un total de 1 200 euros à sa charge pour continuer à vivre et travailler normalement.
Les éthylotests seront au menu du prochain comité interministériel de sécurité routière alors que la mortalité sur les routes est en augmentation.
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