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Sangliers bretons: la piste des algues vertes se confirme

La préfecture des Côtes d'Armor a indiqué hier soir qu'aucune trace de produits suspects n'avait été trouvée dans les estomacs des cadavres de sangliers découverts dans l'estuaire du Gouessant à Morieux.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France © REUTERS / Benoît Tessier)

Par contre du sulfure d'hydrogène, le gaz toxique produit par la décomposition des algues vertes, a été trouvé dans les poumons d'un ragondin, lui aussi découvert mort dans l'estuaire.

Les analyses sur le bol alimentaire des sangliers n'ont pas révélé la présence d'anticoagulants, d'insecticides organophosphorés de carbamates ou de chloralose sauf pour une laie. Ce résultat particulier avait déjà été communiqué. La piste d'un empoisonnement volontaire s'éloigne donc.

Autre piste d'empoisonnement évoquée, la présence d'anatoxines de type A produites par des cyanobactéries dans le lit du Gouessant. Mais les analyses menées par le laboratoire de l'école de santé de Rennes se sont également révélés négatives.

Des recherches complémentaires d'autres molécules toxiques vont être demandées au laboratoire de l'école vétérinaire de Lyon. Les autorités sanitaires veulent en effet s'assurer d'avoir exploré toutes les pistes avant de désigner formellement les algues vertes comme cause de la mort des sangliers. Les résultats ne devraient pas être disponible avant la fin de la semaine à venir.

Xavier Renauld avec agences

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