Cet article date de plus de neuf ans.

Routiers : les négociations salariales "interrompues" jusqu'à lundi

Les négociations salariales dans le transport routier, reprises mardi matin après deux semaines de statu quo, ont été "interrompues jusqu'à lundi 9 février à 13h.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (La CFDT Transports, majoritaire dans la profession, avait choisi de faire cavalier seul en se mobilisant sur la seule journée du 28 janvier © Maxppp)

 La négociation de mardi devait être la dernière, mais les négociations salariales dans le transport routier, reprises mardi matin après deux semaines de statu quo, ont finalement été interrompues jusqu'à lundi 9 février à 13h.

Revenir avec des mandats "moins austères"

Les négociateurs patronaux doivent notamment "revenir avec des mandats moins austères", commente Thierry Douine, le président de la CFTC Transports. Les "mandats" définissent les marges de négociations des représentants du patronat. Le cycle des négociations annuelles obligatoires (NAO) dans le transport routier de marchandises, qui employait quelque 330.000 salariés fin 2013, devait être clos le 20 janvier. Mais devant "l'échec" des discussions, le gouvernement a fait pression sur le patronat pour qu'il revienne une dernière fois à la table des négociations.

Bras de fer sur le terrain

Après plusieurs vaines tentatives, les quatre organisations patronales (FNTR, TLF, Unostra et OTRE) ont accepté l'invitation mardi. Entre temps, le bras de fer s'était déplacé sur le terrain, l'intersyndicale (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC) visant par une série de blocages ciblés les grosses entreprises du transport routier, adhérentes aux fédérations professionnelles.

La CFDT Transports, majoritaire dans la profession, avait choisi de faire cavalier seul en se mobilisant sur la seule journée du 28 janvier. Les syndicats réclament une augmentation de 5% pour tous. Le patronat ne veut pas aller au-delà de 2% pour les grilles les plus basses de la convention collective, actuellement inférieures au Smic (ce qui ne dédouane pas l'employeur d'appliquer le salaire minimum).

Abaisser la durée de la carence maladie ?

Pour tenter de convaincre les organisations syndicales, le patronat a proposé mardi d'abaisser la durée de la carence maladie (de 5 à 3 jours), d'augmenter le niveau de la Garantie annuelle de rémunérations (un complément de salaire conventionnel versé en fin d'année), et de contribuer davantage à la mutuelle complémentaire des salariés.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.