Aux Mureaux (Yvelines), vendredi 2 octobre, Emmanuel Macron a présenté son plan de lutte contre le séparatisme religieux : "force est de constater qu'il y a un islamisme radical qui conduit à nier les lois de la République". Le chef de l'Etat fait de l'éducation sa priorité, pour éviter l'endoctrinement religieux dès le plus jeune âge : "Dès la rentrée 2021, l'instruction à l'école sera rendue obligatoire pour tous, dès trois ans. L'instruction à domicile sera strictement limitée".Pour la droite, les annonces ne sont pas à la hauteurAutres mesures annoncées : l'encadrement des écoles hors contrat, le contrôle renforcé des financements étrangers des lieux de culte ou encore la signature d'un "contrat de respect des valeurs de la République" pour les associations. Aux Mureaux, les habitants sont partagés : "Il y a d'autres chose à faire : l'emploi, les usines qui ferment, la précarité, le logement... on n'en parle pas", exprime un riverain. Dans la classe politique, la droite juge que le plan n'est pas à la hauteur. Le projet de loi sera présenté en Conseil des ministres le 9 décembre 2020.