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Lutte contre le communautarisme : 15 lieux fermés en Seine-Saint-Denis depuis 2018

Quatre mosquées ainsi qu'une église protestante évangéliste ont notamment été fermées car elles ne respectaient pas les règles pour accueillir du public, a détaillé le préfet du département, Georges-François Leclerc, vendredi. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'ancien préfet des Alpes-Maritimes et préfet de Seine-Saint-Denis Georges-François Leclerc, le 17 février 2018 à Nice (Alpes-Maritimes).  (ROLAND MACRI / BELGA MAG / AFP)

Une quinzaine d'établissements, dont des écoles clandestines, des lieux de culte, des salles de sport ou encore des restaurants, ont été fermés en Seine-Saint-Denis depuis 2018, a annoncé le préfet du département, vendredi 21 février. 

Dans le cadre de la lutte contre le communautarisme, "140 contrôles administratifs" ont été effectués dans des lieux ciblés, et une quinzaine ont dû fermer car ils ne respectaient pas les règles de sécurité incendie ou encore le droit du travail, a précisé Georges-François Leclerc.

Il s'exprimait à l'occasion de l'installation à Bobigny de la première "cellule de lutte contre l'islamisme et le repli communautaire" (CLIR), qui s'inscrit dans le plan de lutte contre le "séparatisme islamiste" dévoilé lundi par Emmanuel Macron.

Quatre mosquées situées à Sevran, Saint-Denis et Aulnay-sous-Bois, ainsi qu'une église protestante évangéliste ont ainsi été fermées car elles ne respectaient pas les règles pour accueillir du public, a détaillé Georges-François Leclerc.

Une "attention particulière" sur sept quartiers

"Il y a quelques semaines, à Aulnay-sous-Bois, on a découvert une école qui scolarisait près de 50 enfants dans des conditions tellement éloignées de la République", a poursuivi le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, également présent.

Des enfants de 3 ou 4 ans étaient "contraints de porter une tenue traditionnelle" et l'enseignement y était "tellement éloigné de ce que l'éducation doit apporter à nos plus jeunes", a déclaré Christophe Castaner.

La République a quelquefois failli, quelquefois reculé dans ces quartiers et elle a été remplacée par d'autres qui ne sont pas républicains.

Chistophe Castaner, ministre de l'Intérieur

En Seine-Saint-Denis, sept quartiers vont faire "l'objet d'une attention particulière". Ils bénéficieront également d'"une politique de la ville et de la rénovation urbaine" afin de favoriser la mixité sociale, a assuré Christophe Castaner.

"La Seine-Saint-Denis est un département extraordinaire, riche d'emblèmes nationaux et en même temps (..) un des départements les plus difficiles à manager pour les services de l'Etat, avec une croissance forte" de la population et "une désespérance sociale forte", a indiqué le ministre pour justifier l'installation dans le département de la CLIR.

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