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Affaire Mila : six nouvelles personnes placées en garde à vue pour des "menaces de mort" visant l'adolescente

Mila avait suscité de violentes réactions en publiant en novembre, sur le réseau social TikTok, une nouvelle vidéo dans laquelle elle s'en prenait à ses détracteurs. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'entrée du lycée de Villefontaine (Isère) où Mila était scolarisée, photographiée le 31 janvier 2020. (JEAN-PIERRE CLATOT / AFP)

Six personnes ont été placées en garde à vue, lundi 22 mars, dans l'enquête sur les menaces de mort proférées à l'encontre de Mila, a indiqué le parquet de Paris. L'adolescente avait suscité de violentes réactions en publiant en novembre, sur le réseau social TikTok, une nouvelle vidéo polémique sur l'islam. Elle avait également partagé sur Twitter des captures d'écran des menaces de mort reçues, certaines évoquant l'assassinat du professeur Samuel Paty en octobre 2020 dans les Yvelines.

Le parquet de Vienne (Isère), qui avait ouvert mi-novembre une enquête, s'était dessaisi début décembre au profit du Pôle national de lutte contre la haine en ligne. Dans le cadre des investigations menées par ce pôle, cinq hommes et une femme âgés de 18 à 35 ans ont été interpellés à Paris, en Seine-et-Marne, en Gironde, en Haute-Savoie, dans le Bas-Rhin et les Bouches-du-Rhône. Ils ont été placés en garde à vue du chef de "harcèlement moral en ligne" et, pour cinq d'entre eux, également pour "menaces de mort", tandis que la sixième personne en garde à vue l'est pour "menaces de crime". Cinq personnes avaient déjà été arrêtées en février dans le cadre de la même enquête. Elles doivent être jugées le 3 juin par le tribunal correctionnel de Paris pour "harcèlement moral" et, pour deux d'entre elles, "menaces de mort".

Lycéenne à Villefontaine (Isère), Mila avait été contrainte de quitter son établissement scolaire après avoir publié en janvier 2020 une première vidéo devenue virale dans laquelle elle critiquait de façon virulente l'islam. Deux personnes ont déjà été condamnées à des peines de prison pour des menaces de mort envers la jeune fille. D'autres sont mises en examen dans l'enquête sur les menaces de mort de janvier 2020 et la diffusion de ses coordonnées.

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