Violences sexuelles dans l'Église : "La proportion des démarches financières est importante", rapporte la présidente de l'Inirr

"On a une moyenne de 15 à 20 personnes qui s'adressent chaque mois" à l'Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation des victimes de violences sexuelles dans l'Eglise, explique sa présidente.
Article rédigé par franceinfo
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La présidente de l'Autorité nationale indépendante pour la reconnaissance et la réparation (Inirr) de l'église française Marie Derain de Vaucresson donne une conférence de presse à Paris le 24 février 2022. (ALAIN JOCARD / AFP)

"Aujourd'hui nous sommes à un peu plus de 800 personnes accompagnées. Nous avons eu seulement 15 personnes qui ont souhaité ne pas entrer dans la démarche financière", détaille à franceinfo Marie-Derain de Vaucresson, présidente de l'Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation des victimes de violences sexuelles dans l'Eglise (Inirr). Cette instance née il y a deux ans a publié jeudi 14 mars son rapport annuel.

"La réparation financière est un marqueur, c'est quelque chose d'important, qui compte", explique Marie-Derain de Vaucresson. "On a une moyenne de 15 à 20 personnes qui s'adressent chaque mois à l'Inirr et nous savons que nous avons une activité qui peut être projetée jusqu'au printemps 2025 au regard du nombre de situations que nous avons déjà aujourd'hui", rapporte la présidente de l'Inirr, rappelant que "l'Inirr est une des premières réponses pour accompagner ces personnes-là".

Fin 2023, 489 victimes de pédocriminalité dans l'Église avaient obtenu une réparation financière, selon le deuxième rapport annuel de l'Inirr publié jeudi. 

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