Le pape François conclura dans quatre jours son sommet sur la pédophilie dans l'Église. Que peut-il en sortir ? Lui demande des mesures concrètes. Que peut-il annoncer ? "Ce sera la politique de la tolérance zéro, le Vatican a été très clair. Tous les faits de pédophilie qui seraient observés à partir de maintenant doivent être dénoncés par les évêques sur place", explique le journaliste Alban Mikoczy, en duplex depuis la célèbre place Saint-Pierre. "C'est à eux de prendre la responsabilité d'écarter les prêtres qui se livraient à de tels actes pour qu'ils soient livrés à la justice civile. Il n'est pas question d'en protéger", ajoute-t-il.Une structure judiciaire dans chaque pays pour ne pas surcharger le Vatican"Il y a actuellement un document qui circule, comprenant 21 pages de propositions. Il est notamment question que chaque pays ait une sorte de tribunal principal qui prendrait les décisions au nom de l'Église. Il n'est pas question que les dossiers remontent tous au Vatican. 'C'est trop long !', nous dit-on ici. Le Vatican souhaite que chaque pays se crée une structure dans laquelle les décisions seront prises. C'est ce qui pourrait se faire en France très prochainement", conclut Alban Mikoczy.