Cet article date de plus de deux ans.

Pédocriminalité dans l’Église : une messe de repentance organisée par des évêques

Publié
Pédocriminalité dans l’Église : une messe de repentance organisée par des évêques
Pédocriminalité dans l’Église : une messe de repentance organisée par des évêques Pédocriminalité dans l’Église : une messe de repentance organisée par des évêques (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - L.Nahon, E.Bailly, F.Daireaux, France 3 Midi-Pyrénées, P.Brame
France Télévisions
France 2

Samedi 6 novembre, des évêques ont effectué une messe de repentance à Lourdes (Hautes-Pyrénées) et reconnaissent la responsabilité de l’Église dans ces violences sexuelles, plusieurs semaines après la publication du rapport Sauvé sur la pédocriminalité au sein de l’Église catholique en France.

La publication du rapport Sauvé a révélé les nombreux actes pédocriminels au sein de l’Église. Samedi 6 novembre, à Lourdes (Hautes-Pyrénées), de nombreux évêques ont mis un genou à terre, afin de demander pardon à Dieu. Réunis, avec des croyants dans une ville symbolique, ils ont effectué une messe de repentance. Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, a envoyé un message aux victimes. "Il est trop tard pour que nous puissions essuyer vos larmes, il ne l’est pas pour que nous nous souvenions de vous", a-t-il déclaré.

Des indemnisations réclamées par les victimes

Dans la ville de Lourdes, de nombreuses victimes étaient présentes samedi, tout comme à Paris. Nombre d'entre elles demandent aujourd’hui des dédommagements pour ce qu'ils ont subi et les conséquences que cela a eu sur leur vie. Victime et membre du collectif "De la parole aux actes", François Devaux estime, lui, que le Pape François "doit engager tout le processus de réforme de gouvernance, de position sur la sexualité". À l'issue de la Conférence des évêques lundi 8 novembre, des décisions pourraient être annoncées, dont l’indemnisation des victimes, attendues par un grand nombre d'entre elles.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.