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Vidéo Eric Ciotti ne souhaite pas que le gouvernement touche à la loi 1905 "pilier porteur de notre République"

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Le député Les Républicains des Alpes-Maritimes a précisé mardi sur franceinfo préférer "l'application stricte du statut de l'association cultuelle". 

Eric Ciotti, député Les Républicains des Alpes-Maritimes, a indiqué mardi 6 novembre sur franceinfo ne pas souhaiter la modification de la loi 1905, alors que la ministre de la Justice a indiqué la veille que la loi sur la séparation des Églises et de l'État était susceptible d'être modifiée dans le cadre du projet de régulation de l'islam.

"La loi 1905 est un pilier porteur de notre République. Je crois à la laïcité, je crois même à la nécessité indispensable de renforcer une laïcité exigeante pour protéger la République du communautarisme", a expliqué Eric Ciotti. "Les associations musulmanes utilisent plutôt la loi sur les associations de 1901 qui est beaucoup moins exigeante en termes de contrôles. Il n'y a pas notamment obligation d'avoir un commissaire aux comptes", a-t-il ajouté.

Contre "le financement étranger"

Le député LR, proche de Laurent Wauquiez préfère "l'application stricte, mais cela ne nécessite pas une modification de la loi 1905, du statut de l'association cultuelle telle qu'elle est appliquée pour le culte catholique, protestant, juif". Cela lui paraît "aujourd'hui indispensable pour garantir la stricte application des lois de la Républiques et le contrôle". Il s'est aussi prononcé contre "tout financement étranger pour tous les cultes qui s'exercent sur le territoire de la République".

Eric Ciotti a rejeté également l'idée d'une taxe halal pour financer l'islam de France, une piste que le gouvernement semble avoir abandonnée. "Une taxe pour financer un culte religieux, j'y suis opposé. Un culte doit s'autofinancer. Ce n'est pas aux contribuables à financer cela. Cette taxe renforcerait le communautarisme", a-t-il affirmé. "Il faut que l'islam se soumette aux lois de la République et qu'il n'y ait pas des règles spécifiques à l'islam et encore moins des règles de l'islam supérieures aux lois de la République", a-t-il conclu.

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