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Rixe de Sisco : pour le maire, il faut "oublier cette pénible affaire"

Les cinq hommes, jugés pour leur implication dans la violente rixe du 13 août dernier, ont été condamnés à des peines allant de six mois de prison avec sursis à deux ans ferme. Le maire, Pierre Vivoni, veut maintenant "tourner" la page. 

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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  (PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP)

Le jugement a été rendu ce vendredi à Bastia dans l'affaire de la rixe de Sisco, le 13 août dernier. Mustapha Benhaddou, considéré comme le principal protagoniste de l'affaire, a été condamné à deux ans de prison ferme. Ses deux frères et les deux villageois corses poursuivis ont écopé de prison avec sursis. Ange-Pierre Vivoni, le maire PS de Sisco, a souhaité ce vendredi sur franceinfo "tourner" la page pour "oublier cette pénible affaire".

Franceinfo : Quel est votre sentiment quelques heures après le verdict ?

Ange-Pierre Vivoni : On doit tourner cette page. Enfin, on doit tourner cette page. J'avais dit toute la lumière devra être faite sur cette affaire et aujourd'hui lumière est faite. C'était une rixe, point à la ligne. Ce n'était pas un combat de Corses et de Maghrébins. Ce n'était pas des racistes. C'était une photo qui avait tout déclenché. On n'a pas parlé de burkini, de racisme. Les débats ont été dignes.

Vous ne regrettez pas d'avoir pris un arrêté anti-burkini ?

Je ne le regrette pas, même avec le recul. Il me fallait trouver une solution pour calmer les esprits des uns et des autres. (…) Quand vous avez des gens qui sont très remontés, il faut quand même calmer les esprits. Nous sommes le 13 août. Il n'y a pas seulement les villageois. Sisco, c'est 1 200 habitants l'hiver et 4 000 l'été. (…) Je ne savais plus comment faire.

Allez-vous expliquer le verdict aux villageois de Sisco ?

La justice a rendu le verdict. J'ai dit que j'accepterai ce verdict et je l'accepte. Je vais tâcher de l'expliquer à tout le monde. Je ne pense pas que les avocats fassent appel. Maintenant, il faut oublier cette pénible affaire.

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