Le tribunal de Paris a condamné onze cyberharceleurs de Mila à des peines de quatre à six mois de prison avec sursis, mercredi 7 juillet.
Encadrée par ses trois gardes du corps et son avocat, Mila quitte l'audience, mercredi 7 juillet. Onze de ses cyberharceleurs ont été condamnés à des peines allant de quatre à six mois de prison avec sursis. Les prévenus, âgés de 18 à 35 ans, ont été condamnés pour insultes et menaces de mort sur les réseaux sociaux. "On a gagné et on gagnera encore. Ce que je veux, c'est que les personnes qui seraient considérées comme des pestiférées, à qui on interdirait les réseaux sociaux, ce soit ceux qui harcèlent, qui privent de leur liberté des gens, ceux qui menacent de mort, qui incitent au suicide. Je ne veux plus jamais qu'on fasse culpabiliser les victimes", a témoigné Mila en sortant de l'audience.
Victime emblématique du cyberharcèlement
Mila est une victime emblématique du cyberharcèlement. En 2017, la lycéenne reçoit plus de 100 000 messages haineux, des menaces de viols et de mort. Sur une vidéo, la jeune femme alors âgée de 18 ans tient des propos jugés, selon certains, insultants envers l'islam, déclenchant un torrent de haine. Depuis, la jeune femme vit cachée, sous protection policière ; une situation inacceptable que dénonce son avocat.
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