Cet article date de plus de deux ans.

15 août : 12 000 pèlerins se recueillent au sanctuaire de Lourdes

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
15 août : 12 000 pèlerins se recueillent au sanctuaire de Lourdes
15 août : 12 000 pèlerins se recueillent au sanctuaire de Lourdes 15 août : 12 000 pèlerins se recueillent au sanctuaire de Lourdes (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - S.Soubane, F.Guinle, F.Reboul
France Télévisions
France 2

À Lourdes, les pèlerins étaient de retour en masse, dimanche 15 août, pour la messe de l'Assomption. Les fidèles étaient enthousiastes, malgré l'obligation du port du masque. Mais économiquement, la ville a vécu une longue période d'absence de tourisme religieux.

Près de 12 000 croyants se sont réunis dimanche 15 août pour la messe de l'Assomption, à Lourdes (Hautes-Pyrénées). Les malades, ecclésiastiques ou fidèles profitent de ce moment de recueillement dont ils ont été privés l'année dernière à cause du Covid-19. "Le fait de pouvoir venir à Lourdes, l'impression que j'ai eu c'était une joie immense", témoigne une femme. "Je trouve qu'il y a un très grand recueillement par rapport aux autres années, il y a beaucoup plus de piété je pense, et aussi de reconnaissance d'avoir traversé cette épreuve", lance un autre croyant. 

Des difficultés financières

Au pied de la grotte où aurait été vue la vierge Marie, des centaines de pèlerins sont venus faire bénir leur statue ou leur chapelet. Mais cette ferveur ne masque pas la réalité économique de la ville. Près de 40% des boutiques d'objets religieux sont restées fermées cette saison. Le gérant d'un magasin enregistre une baisse de chiffre d'affaires de 50%. Selon lui, cette affluence ne durera pas. "Ça fait beaucoup de bien, mais c'est uniquement pour le week-end du 15 août, il y a une semaine, ce n'était pas comme ça, et dans une semaine je pense non plus, mais c'est toujours ça de pris", estime Philippe Fialho. Les clients manquent, mais aussi les dons. En 2020, le sanctuaire a enregistré une perte de 4 millions d'euros.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.