"Quand je ne peux pas parier, je suis un peu aigri" : en raison d'un conflit avec le prestataire, les bornes PMU ne sont plus réparées
Au Balto, dans le 15e arrondissement de Paris, les clients s'agacent des dysfonctionnement des machines.
Rien ne va plus au PMU. Depuis quelques semaines les bornes informatiques qui servent aux paris hippiques dans les bars tombent en rade et ne sont pas réparées, la faute à un conflit entre PMU et Odéolis, la société chargée de la maintenance des appareils. La société reproche à PMU de vouloir changer de prestataire à la fin de l'année.
Au Balto, dans le 15e arrondissement de Paris, les clients sont excédés. Anoir, 35 ans, s'avance vers sa borne fétiche et là, "on peut rien faire", explique-t-il à France Bleu Paris. "Borne indisponible, veuillez-vous adresser au personnel. Patron ? La machine marche pas, comment on fait ?"
Un conflit qui pourrait durer
Cela fait dix jours que ça dure, de quoi rendre nerveux le trentenaire : "J'aime bien ce genre de pari, j'adore les chevaux et quand je ne peux pas parier, je suis un peu aigri. Alors quand le problème est indépendant des machines, bon tant pis. Mais quand c'est à cause des machines, ça fait un peu dérailler."
Le conflit pourrait durer, les salariés d'Odéolis chargés de la maintenance des machines ne veulent rien lâcher : "PMU change de prestataire, nos emplois sont menacés."
Des dizaines de clients désertent le bar
Pierre, un autre parieur comprend, mais lui aussi s'agace : "Je suis consommateur donc je préférerais que ça marche, je vais dans un autre bar pour aller jouer sur une machine qui marche."
Des clients qui désertent son bar à cause de cette panne, Youssef en compte des dizaines : "Je les ai appelés pendant une semaine et là il me dise demain, après-demain on va voir. Là je ne les appelle plus, je m’en fous. Cela fait des années que ça dure avec leurs machines à la con, elles ne fonctionnent jamais. Tous mes joueurs ne jouent pas à cause des bornes, parce qu'elles tombent tout le temps en panne".
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