Témoignage : la peur d'un surveillant de prison
Déterminés, en colère, les surveillants bloquaient encore ce vendredi 19 janvier au matin des prisons, comme celle de la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne). France 3 a recueilli le témoignage de l'un d'entre eux.
Engagé depuis quelques jours dans un mouvement social qui grossit, ce surveillant de la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne), témoigne de son "ras-le-bol". "Parce que les difficultés sont énormes : il y a peu de moyens, beaucoup de stress là-dedans, on essaie de faire et souvent ça claque", affirme-t-il.
"C'est régulier qu'on arrive à des situations compliquées"
Il se passe comment son quotidien ? "Mon quotidien c'est de la gestion du temps, de détenus, de conflits avec les détenus, souvent de rapport de forces, qui peut aller parfois jusqu'à l'altercation physique. C'est régulier qu'on arrive à des situations compliquées, des têtes contre têtes. C'est plutôt habituel. Alors que ce n'était pas comme ça avant.", indique-t-il. Les risques ? "On a des risques aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, parce que les trois quarts de familles des détenus savent très bien si l'on est à l'extérieur (...) quel type de véhicule on a, si l'on a des enfants", soutient le surveillant.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.