Prison : les surveillants entrent dans leur deuxième semaine de blocage
Partout en France, les surveillants pénitentiaires continuent leur mouvement. France 2 fait le point sur la situation.
Devant la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), barricades de pneus et de palettes sont toujours présentes ce lundi 22 janvier au matin. Plusieurs dizaines de surveillants dénoncent des conditions de travail indignes et des agressions à répétition. Certains racontent avoir eux-mêmes subi des violences. "On souffre. Ça devient dangereux de travailler en détention", explique l'un d'eux. "C'est plus possible de travailler dans ces conditions", ajoute un second.
Une cinquantaine de prisons bloquées
Dès six heures ce lundi matin, 150 surveillants se sont rassemblés devant la plus grande prison d'Europe pour empêcher leurs collègues de prendre leur service. Fleury-Mérogis, mais aussi Béziers (Hérault), Limoges (Haute-Vienne) ou encore Dijon (Côte-d'Or), la mobilisation se poursuit. Selon l'administration pénitentiaire, les surveillants ont bloqué ce lundi matin une cinquantaine de prisons avant d'être parfois délogés par les forces de l'ordre. Ce lundi, les syndicats l'assurent : les surveillants poursuivront le mouvement jusqu'à obtenir gain de cause.
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