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Prison de Fresnes : une détenue radicalisée a tenté de s'évader

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Prison de Fresnes : une détenue radicalisée a tenté de s'évader
Prison de Fresnes : une détenue radicalisée a tenté de s'évader Prison de Fresnes : une détenue radicalisée a tenté de s'évader (France 2)
Article rédigé par France 2 - B. Barnier, A. Gaucher, R. Miri, M. Barrois, F. Bazille, J-C. Lambard
France Télévisions
France 2

Une tentative d'évasion a eu lieu dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 novembre à la prison de Fresnes. Une détenue très surveillée, présumée terroriste, est parvenue à creuser un trou dans le mur de sa cellule, avant d'être arrêtée.

Comment une détenue radicalisée a-t-elle pu déjouer la sécurité de la prison de Fresnes (Val-de-Marne), deuxième plus grande prison de France ? Tout a commencé dimanche 14 novembre, vers 4 heures du matin. Une jeune femme est parvenue à percer le mur de sa cellule à l'aide d'une simple cuillère et d'une petite barre de fer. Puis, avec deux draps, elle s'est fabriquée une corde artisanale et est descendue en rappel jusqu'au terrain de sport. 

Extrême vétusté du centre

Elle est ensuite arrivée au chemin de ronde des gardiens, et n'avait plus qu'une plaque d'égout à desceller pour s'évader. Captée par des détecteurs de mouvements, elle a toutefois été arrêtée. Pour les syndicats de surveillants, c'est d'abord l'extrême vétusté du centre qui est en cause. "Aujourd'hui, vous avez des bâtiments qui font l'objet d'infiltrations d'eau, et qui effectivement, à terme, peuvent peut-être aussi fragiliser la structure des cellules, et qui permettent plus de facilité aux détenus pour pouvoir creuser des trous et passer par la façade", détaille Wilfried Fonck, secrétaire national UFAP-UNSA Justice.

L'affaire est prise d'autant plus au sérieux que la détenue est incarcérée pour des faits de terrorisme. Âgée de 31 ans, elle a été mise en examen en 2017 pour avoir rejoint le groupe État islamique en Syrie. Elle est donc sous surveillance renforcée, avec une ronde devant sa cellule toutes les deux heures. Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'affaire pour savoir si cette détenue a bénéficié de l'aide de complices.

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