Justice : vivre avec un bracelet électronique
Pour désengorger les prisons surpeuplées, le bracelet électronique est une solution souvent adoptée. Mais quel est le quotidien de ceux qui le portent ? Deux hommes acceptent de témoigner.
Ce sont les derniers instants de liberté pour Michel N.. Pendant six mois, il devra vivre avec ce bracelet électronique à la cheville. En posant l'objet, le surveillant applique la sanction prononcée par le juge. Après la pause, une conseillère pénitentiaire lui rappelle les horaires de sortie de son domicile : du lundi au vendredi, de 8h30 à 14h30. "Je préfère avoir ça [le bracelet électronique] que d'aller en prison, comme ça je peux voir mes enfants, je suis avec ma femme", commente Michel N..
"On se sent libre mais il y a des contraintes"
Patrick, surveillant en milieu ouvert à Bastia, a une soixantaine de personnes équipées de bracelets électroniques sous sa responsabilité. Il remplace par exemple les bracelets défectueux. "On se sent libre, mais quand même il y a des contraintes. On voit la famille et on n'est pas coupé de la société", témoigne un autre homme qui porte le bracelet électronique.
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