Cet article date de plus de cinq ans.

Finistère : ouverture d'une enquête pour "évasion avec violence" après la fuite d'un détenu fiché S pendant son transfert entre la prison de Brest et l'hôpital

Le prisonnier de 21 ans, originaire de Landerneau, a profité de son extraction de la prison de Brest vers l’hôpital pour s’enfuir mercredi matin. Il est toujours activement recherché. Le parquet de Brest a ouvert une enquête du chef d’"évasion avec violence".

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Breizh Izel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'homme qui s'est évadé lors de son transfert entre la prison de Brest et le CHU. (DR)

Un homme de 21 ans, incarcéré à la prison de Brest, est actuellement recherché. Il s'est évadé mercredi 16 mai au matin alors qu’il était conduit à l’hôpital pour une consultation médicale. Il est fiché S pour "atteinte à la sûreté de l'Etat". Le parquet de Brest a ouvert une enquête du chef d’"évasion avec violence".

L'évasion s'est déroulée vers 8 heures comme le raconte France Bleu Breizh Izel. Le détenu était escorté par trois surveillants pénitentiaires. Devant l'hôpital Morvan, en descendant du véhicule, l'homme de 21 ans a fait semblant de refaire ses lacets, puis a forcé le passage et couru jusqu'à une voiture où deux complices l'attendaient. Le véhicule a démarré en trombe, arrachant le portail de l'hôpital.

Emprisonné pour vol, suivi pour radicalisation

Cet homme originaire de Landerneau était incarcéré à la maison d'arrêt de Brest pour une affaire de vol. Détenu de droit commun, il est suivi par l'administration pénitentiaire au titre de la radicalisation. Il "fait l'objet d'une fiche S parce qu'il a une tendance à la radicalisation et qu'il est suivi pour ça, a indiqué le procureur de la République de Brest Jean-Philippe Récappé. Il n'a cependant jamais été condamné pour des faits de terrorisme ou d'apologie du terrorisme." 

C'est le médecin de la prison qui avait demandé cette consultation médicale, précise France Bleu Breizh Izel, ajoutant que selon une source syndicale pénitentiaire, le détenu était au courant depuis la veille de ce rendez-vous, alors que les détenus sont habituellement avisés le jour même.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.