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Condé-sur-Sarthe : la colère des gardiens de la prison

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La colère des gardiens de Condé-sur-Sarthe (Orne) ne retombe pas ce mercredi 6 mars après l’agression d’un collègue au couteau par deux détenus.
Condé-sur-Sarthe : la colère des gardiens de la prison La colère des gardiens de Condé-sur-Sarthe (Orne) ne retombe pas ce mercredi 6 mars après l’agression d’un collègue au couteau par deux détenus. (France 3)
Article rédigé par France 3
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La colère des gardiens de Condé-sur-Sarthe (Orne) ne retombe pas mercredi 6 mars après l’agression de deux surveillants.

La tension est palpable mercredi 6 mars entre la centaine de surveillants de la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne) et les policiers venus débloqués, tant bien que mal, l’entrée de la prison. En colère, ils exigent des mesures après l’agression d’un de leur collègue à l’arme blanche par deux détenus. 

David, un gardien, explique la détresse de leur quotidien : "On se retrouve face à des radicalisés, qui sont complètement virulents, fanatiques et nous on a juste notre sifflet pour se défendre."

Les surveillants appellent à la démission 

"Démission, démission", peut-on entendre ce matin. Les surveillants réclament la démission de la ministre de la Justice. Leur revendication est soutenue : pas moins de 18 prisons ont été bloquées dans toute la France comme à Beauvais (Oise) et à Marseille (Bouches-du-Rhône) à la prison des Baumettes. Des faits similaires s’étaient déjà produits à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais). La garde des Sceaux avait alors promis des renforts en personnel et en matériel. Des mesures jugées insuffisantes selon les surveillants.

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