Pris d'une envie pressante, Depardieu urine au milieu de l'avion

Actualisé à 18h10 avec la version de l'entourage de Gérard Depardieu

Le vol AF5010 allait décoller hier de Charles-de-Gaulle en direction de Dublin, il était déjà au roulage, lorsque l'un des passagers a été pris d'une envie pressante. Invité par le personnel de bord à patienter un quart d'heure, pour des raisons de sécurité. Puis une vingtaine de minutes supplémentaire en raison d'un léger retard, n'importe quel passager aurait obtempéré.
Mais pas Gérard Depardieu.
"Je veux pisser, je veux pisser", a déclaré le comédien, selon des témoins, avant de se lever et de soulager son irrépressible besoin au beau milieu du couloir, selon des passagers médusés.

Une version démentie par l'acteur. Selon son entourage, Gérard Depardieu a dû utiliser une bouteille en plastique pour soulager une envie plus que pressante. Et il l'a fait "sans aucune provocation et après s'être assuré qu'il n'était pas vu", explique l'un de ses proches. Sauf que quelques gouttes auraient échappé à son attention. Le comédien dit avoir immédiatement proposé de nettoyer lui-même, se déclarant "désolé" de l'épisode. Mais les hôtesses n'ont rien voulu savoir.

Le commandant de bord a fait demi-tour et Gérard Depardieu a immédiatement été débarqué de l'appareil, sous bonne escorte du personnel de la compagnie CityJet, filiale d'Air France. Aucune précision sur la suite que la compagnie entend donner à cette affaire.
_ L'appareil a pu décoller, mais avec près de deux heures de retard, le temps de faire place nette.

• Réaction de la compagnie CityJet sur son compte twitter:

  "Comme vous avez pu le voir aux informations, nous sommes occupés à passer la serpillière dans l'un de nos avions ce matin", affirme un message affiché vers 13h30 par la compagnie aérienne, filiale du groupe Air France-KLM. Ce message est immédiatement suivi d'un autre: "Nous aimerions aussi rappeler à nos passagers que tous nos avions sont complètement équipés en matière de toilettes". Aucune plainte, ni amende, n'aurait été infligée à l'acteur pour le moment.

  Le truculent comédien, autant apprécié que redouté par son franc-parler et son mépris des conventions, n'en est pas à son coup d'essai.
  En 2005 notamment, il avait mis K.O. d'un coup de boule un paparazzi qui le mitraillait sur un marché italien.
  Un mois plus tôt, il était apparu visiblement éméché sur un plateau de la BBC. "Je ne suis pas une espèce de porc qui éructe et qui se saoule", s'était-il pourtant défendu dans la presse.

  Gilles Halais, avec agences