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Paris : une Gay Pride aux fortes revendications

Des dizaines de milliers de militants et sympathisants de la cause homosexuelle ont défilé ce samedi à Paris à l'occasion de la Marche des fiertés. Trois minutes de silence ont été observées en soutien aux personnes séropositives. Pour les participants, les revendications sont nombreuses.
Article rédigé par Marine Laugénie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Les revendications étaient similaires lors de la Gay Pride en 2013 © MAXPPP)

Des chars, de la musique électronique et des drapeaux arc-en-ciel… La marche des fiertés est partie de la Place Edmond-Roustand ce samedi après-midi. L’ambiance était festive, mais dans le cortège, deux ans après le vote de la loi sur le mariage pour tous, selon Amandine Miguel, porte-parole LGBT, il faut rester mobiliser : "Ce n’est qu’une étape, et il faut aller au bout de l’égalité. Il faut une loi sur le droit des transsexuels, car en ce moment il n’y a toujours pas la possibilité de changer d’état civil de manière simple et transparente. Et puis il y a l’ouverture de la PMA pour toutes les femmes, qui étaient une promesse de François Hollande. "

La PMA, c’est le combat de tous les jours pour Lucie, âgée de 31 ans. Elle tente d’avoir un bébé avec sa compagne. Depuis un an, elle fait l’aller-retour entre la France et le nord de la Belgique, où la procréation médicalement assistée est autorisée, et "non saturée comme à Bruxelles. " En France, Lucie est suivie : "J’ai réussi à trouver une gynécologue, qui accepte de me faire toutes les prescriptions nécessaires, mais ce n’est pas le cas pour tout le monde. " Et ce qu’elles veulent, avec sa compagne "c’est quelque chose de claire. Que l’on puisse lui expliquer qu'il est arrivé avec un parcours réfléchi. "

Des élus dans le cortège

Perché sur ses talons de 12 centimètres de haut, Jean-Luc, transsexuels de 42 ans, vient d’Angoulême pour faire entendre sa voix. Il est en tout début de transformation et va débuter un traitement hormonal. "J’estime que dans quelques temps, je serai prête, et j’aimerai porter mon prénom de femme, Lisa. "

De nombreux élus étaient également présents à la tête du cortège, à l’image de la maire de Paris Anne Hidalgo.

Une marche revendicative donc, et festive. Un concert doit se tenir au terme de la parade, Place de la République. 

La Gay Pride, un événement festif mais aussi revendicatif. Un reportage de Marine Laugénie

 

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