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Notre-Dame-des-Landes : l'État joue l'apaisement

L'État s'est dit prêt à stopper les opérations de gendarmerie sur le site du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes. Il demande, en échange, aux opposants de cesser toutes les occupations illégales.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Stéphane Mahe Reuters)

L'État invite les opposants au projet d'aéroport de
Notre-Dames-des-Landes à la table des discussions. Dans un communiqué, la
préfecture de Loire-Atlantique a proposé en échange "du gel de toutes les
nouvelles constructions illégales sur le site" de "stopper les interventions
de la gendarmerie". Par ailleurs, "une éventuelle suspension de la
destruction" des nouvelles cabanes pourrait également être envisagée dans
les négociations toujours selon la préfecture. 

Depuis le 17 novembre, la situation s'est de nouveau tendue
sur le site
du futur aéroport. Une manifestation "de réoccupation" a
regroupé entre 13.500 et 40.000 personnes (selon les chiffres communiqués par
la police et les organisateurs). Des cabanes ont été reconstruites et vendredi
dernier, gendarmes et squatteurs se sont violemment opposés.

Le gouvernement a plusieurs fois annoncé qu'il était prêt à
prendre les critiques en compte mais qu'il ne reviendrait par sur ce projet.
Les opposants, au contraire, ne veulent discuter que des "modalités d'arrêt
du projet"
, a d'ores et déjà expliqué Cyril Bouliguand, membre de la
confédération paysanne qui occupe une cabane au cœur du bocage nantais.

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