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Menacée d'expulsion, Frigide Barjot lance un appel aux dons

L'ex-militante de la Manif pour tous et son mari, Basile de Koch, accusés de louer illégalement un duplex de 173 m2, sauront le 30 octobre s'ils sont expulsés.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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L'ex-porte-parole de la Manif pour tous, Frigide Barjot, le 29 mai 2013 à Paris. (FRED DUFOUR / AFP)

Frigide Barjot veut à nouveau mobiliser les Français. Cette fois, il n'est plus question de fédérer l'opposition au mariage des couples homosexuels, mais de récolter des dons, rapporte le site de 20 Minutes, mardi 17 septembre. L'ex-chef de file de la Manif pour tous et son mari, Basile de Koch, sont assignés par la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP), leur bailleur, qui souhaite les voir quitter leur logement

Mercredi, le tribunal d'instance du 15e arrondissement de Paris a mis sa décision en délibéré au 30 octobre. 

"Les gens qui pensent que je ne mérite pas ce traitement pourront (...) m’aider", a expliqué Frigide Barjot à 20 Minutes, annonçant la création imminente de l'Association des amis de Frigide Barjot. "Les statuts sont en préparation. Il y aura un site avec un appel aux dons", a expliqué Virginie Tellenne, de son vrai nom. 

Un loyer très inférieur aux prix du marché

Leur bailleur social leur reproche d'avoir utilisé leur logement, un duplex de 173 m2 situé dans le 15e arrondissement de Paris, "à des fins commerciales". Ils sont accusés d'avoir sous-loué les lieux par le biais de la société Jalons, cofondée par Basile de Koch. Soit des "manquements graves aux obligations des baux d'habitation consentis à M. et Mme Tellenne", selon la RIVP.

Jalons reversait au couple environ 9 000 euros par an au titre de cette sous-location, selon une source proche du dossier interrogée en juin par l'AFP. Par ailleurs, le loyer acquitté par le couple est de 2 850 euros, un montant bien inférieur au prix du marché : selon Le Nouvel Obs, qui a fait le calcul en se basant sur le prix du mètre carré dans cet arrondissement,  le loyer devrait atteindre 5 000 euros par mois. La RIVP a cherché à augmenter ce loyer, mais les locataires ont fait jouer une clause sociale, en arguant de revenus relativement faibles (environ 36 000 euros par an).

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