A Montpellier, un ancien élu FN décroche et enterre le drapeau arc-en-ciel LGBT
Après l'acte du conseiller municipal, le drapeau a été de nouveau hissé devant l'hôtel de ville, à l'occasion de la journée internationale contre l'homophobie.
L'élu entendait "alerter l'opinion publique sur le lobby gay et lesbien qui envahit nos institutions". Mercredi 18 mai, Djamel Boumaaz, conseiller municipal (anciennement Front national) de Montpellier (Hérault), a démâté puis enterré symboliquement le drapeau arc-en-ciel LGBT hissé devant l'hôtel de ville, à l'occasion de la journée internationale contre l'homophobie.
#Montpellier : Djamel Boumaz, l'élu ex-FN, "enterre" le drapeau #LGBThttps://t.co/JHdqd01tep pic.twitter.com/kt3ZoqBSM2
— MidiLibreMontpellier (@MLMontpellier) 18 mai 2016
Le maire et président de la métropole, Philippe Saurel, a condamné "fermement" cet "acte d'intolérance". Après cet incident, le drapeau arc-en-ciel, symbole de la communauté lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre, a été à nouveau hissé sur un des mâts situés devant l'hôtel de ville.
Le rainbow flag flotte à nouveau
— saurel philippe (@saurel2014) 18 mai 2016
Rien ne peut entraver mon combat pour la liberté et l'égalité #Montpellier pic.twitter.com/JQHfTLFpnA
Vincent Autin, l'un des deux mariés du premier mariage entre personnes de même sexe en France, célébré en mai 2013 à Montpellier, a lui aussi réagi, appelant à la tolérance et au respect.
Le Rainbow flotte de nouveau sur #Montpellier. Tolérance & respect balayeront toujours la haine ! #LGBT pic.twitter.com/9XyL7Ou6Dh
— Vincent AUTIN (@VincentAutin) 18 mai 2016
A Montpellier, ce même drapeau emblématique est décliné sur le logo de la ville sur son site internet, assorti de la mention "gay friendly", et sur ses comptes sur les réseaux sociaux. La municipalité explique ainsi vouloir montrer que la ville est un "territoire de tolérance et de diversité".
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