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Manuel Valls affirme que la GPA "restera interdite"

Dans un entretien à la Croix à paraître ce vendredi, Manuel Valls confie qu’il "exclut totalement" la transcription "automatique" des actes de filiations d’enfants issus d’une GPA (gestation pour autrui).
Article rédigé par Elise Delève
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Avant la Manif pour tous, Manuel Valls indique son opposition à la GPA © Maxppp)

A deux jours de rassemblements de la Manif pour tous, Manuel Valls a accordé une interview au quotidien La Croix pour évoquer la GPA (gestation pour autrui). Le Premier ministre a promis qu’elle resterait interdite en France. La GPA, qui est "une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes ", "est et sera interdite en France ", a-t-il déclaré.

 

Il "exclut totalement " la transcription "automatique " des actes de filiation d'enfants nés à l'étranger de mères porteuses. Une transcription systématique voudrait dire, selon Manuel Valls, que la France "accepte et normalise la GPA ". Allant plus loin, il indique que Paris "entend promouvoir une initiative internationale qui pourrait aboutir, par exemple, à ce que les pays qui autorisent la GPA n'accordent pas le bénéfice de ce mode de procréation aux ressortissants des pays qui l'interdisent ". Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, prendra "dans les semaines qui viennent des initiatives " en ce sens.

 

Le Premier ministre s’est également exprimé sur la condamnation de la Cour européenne des droits de l’Homme. En juin dernier, elle a pointé du doigt le refus de Paris de transcrire les actes de filiation d’enfants nés par GPA à l’étranger. La France a décidé de ne pas faire appel. "La France n'a pas fait appel de cette décision car notre droit national, c'est-à-dire l'interdiction, n'est pas remis en cause ", explique-t-il au quotidien chrétien.

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