Manifestation propalestinienne sans heurt à Paris
Répondant à l'appel du "Collectif national pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens", quelque 14.500 personnes, selon la police, plus de 25.000 selon les organisateurs, ont défilé de la place Denfert-Rochereau à l'esplanade des Invalides, à Paris. Cette manifestation, autorisée, s'est déroulé sous la surveillance d'un dispositif policier omniprésent pour éviter que les incidents de Barbès et de Sarcelle, au cours de rassemblements interdits, ne se reproduisent. De même que ceux du 13 juillet, près de la Bastille. Les forces de l'ordre étaient épaulées par un important service d'ordre dans la manifestation.
Dans le cortège strictement encadré par les services d'ordre de la CGT, du NPA, du Parti de gauche et du parti communiste, le président de la Ligue des droits de l'homme Pierre Tartakowski, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, le coprésident du Parti de Gauche Jean-Luc Mélenchon et des élus. Devant eux, quelques dizaines de jeunes, certains portant des keffiehs, ont scandé avec virulence des slogans anti-Israël. Les manifestants ont commencé à se disperser dans le calme vers 20h00.
Aucun slogan antisémite toléré
Rejetant les violences, les organisateurs de la manifestation ont également affirmé qu'aucune revendication violente ni slogan antisémite ne serait toléré. Les manifestants ont scandé "Enfants de Gaza, enfants de Palestine, c'est l'humanité qu'on assassine", "Israël assassin" ou "Nous sommes tous des Palestiniens".
Ce rassemblement, le premier depuis les manifestations qui ont dégénéré en violences, y compris des violences antisémites, était accompagné par des cortèges dans plusieurs villes comme Lyon ou Marseille, où une centaine de personnes s'est tenue sur le Vieux-Port ou encore à Nantes, avec 300 à 500 manifestants. A Bordeaux, 250 à 300 personnes ont observé une minute de silence en mémoire des "martyrs" palestiniens. Plus de 600 sont morts depuis le début de l'offensive israélienne contre le Hamas à Gaza.
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