Enquête sur ces tâches de surveillance ou formalités administratives qui sont pointées du doigt depuis plusieurs années. Elles représenteraient une grande partie du travail des fonctionnaires.
Dans ce quartier chic près de Paris, c'est une résidence d'un diplomate étranger sous haute surveillance. 24h sur 24, deux policiers sont là, avec fusil mitrailleur. Mais cette maison sous protection est le plus souvent déserte. C'est ce qu'affirme un autre policier. Lui était en poste ici pendant un an, il n'a croisé le propriétaire qu'une seule fois. "Cette résidence est quasiment vide toute l'année, on ne sait même pas quand la personnalité est là ou quand elle sort", témoigne Kevin Serviolles, du syndicat Unsa-Police. "On a les caméras de la ville de Paris, les caméras de la sécurité de l'intérieur de la résidence. Et la personnalité a son service de protection privée. Pour moi, la police n'a rien à faire ici."
La colère des policiers
Des missions inutiles ou ne relevant pas de leur métier, voilà ce qui exaspère les policiers. Très sollicités par la lutte antiterroriste. Cet automne, ils ont crié leur colère pour réclamer la fin de ces tâches qui parasitent leur quotidien.
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