Plus d'un millier de policiers descendent de nouveau dans la rue
Que ce soit à Béziers, Avignon, au Mans, ou à Lyon, ils ont scandé "Policiers en colère" et "La racaille en prison".
Ils ne décolèrent pas. Quelque 500 policiers et personnes les soutenant se sont rassemblés vendredi 4 novembre au soir devant le commissariat de Béziers et la sous-préfecture. Ils étaient environ 200 devant la mairie d'Avignon, une centaine au Mans, et 700 à Lyon.
A Béziers, les policiers municipaux ont été rejoints par des policiers nationaux des commissariats de Béziers et d'Agde, par des pompiers, des habitants de Béziers, par deux magistrats et par une dizaine d'avocats. Ils ont scandé "Policiers en colère" et "La racaille en prison", et portaient des pancartes "J'aime ma police".
Gyrophare allumé et klaxon en action
A Avignon, les manifestants ont entonné La Marseillaise devant l'hôtel de ville, sur la place de l'Horloge, et les agents, qui étaient deux fois plus nombreux que vendredi dernier, ont été applaudis par une dizaine de pompiers qui avaient pris part au rassemblement. Une délégation a été reçue vendredi après-midi par le préfet.
A Lyon, environ 700 policiers en civil, arborant pour certains leur brassard orange, ont défilé dans le centre-ville et se sont rendus devant la préfecture avant de regagner la place Bellecour, point de départ de la manifestation. Le cortège était suivi par une douzaine de véhicules officiels de police, gyrophare allumé et klaxon en action.
Les véhicules interdits dans les manifestations
Au Mans, une centaine de policiers en civil accompagnés de pompiers et d'une dizaine d'habitants ont également défilé dans la soirée, malgré une pluie battante. Partis du commissariat central, ils ont rejoint la mairie en chantant plusieurs fois la Marseillaise. C'est la quatrième manifestation des policiers manceaux depuis le début du mouvement de protestation.
A Marseille jeudi, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a demandé aux policiers de "s'exprimer librement", mais sans "remettre en cause les règles", rappelant notamment qu'il leur était interdit d'utiliser les véhicules de police dans des manifestations.
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