États-Unis : les drag-queens de plus en plus marginalisées dans certains États
Leurs spectacles, glamour et tout en paillettes, sont devenus la cible préférée des ultra conservateurs américains. Les drag-queens et les drag-kings font face à des lois sans précédents, alors que 12 États aux Etats-Unis veulent complètement interdire ce type de cabaret. C'est désormais avec appréhension qu’Alpha Andromeda, drag-queen, monte sur scène en Californie (Etats-Unis). "C’est vraiment difficile d’être une drag-queen en 2023", précise-t-elle.
Symbole le plus visible des droits LGBTQ+
Depuis le début de l’année, les lois anti-drag se sont multipliées. Il y a une interdiction totale au Tennessee. En Floride, dans l’état du très conservateur gouverneur, Ron de Santis, un ensemble de lois a été voté pour limiter ce genre de performance si des enfants se trouvent dans le public. "On va le faire, que cela plaise ou non", affirme-t-il.
Si ces lois sont contestées par plusieurs juges, le combat fait rage dans la rue entre les deux camps. Devant une libraire, un groupe néonazi s’est même regroupé pour menacer une drag-queen venue faire la lecture à des enfants. Selon les experts, les drag-queens sont devenues le symbole le plus visible des droits LGBTQ+. "Cela mobilise leur base politique", note Michel Bronski, professeur à Harvard.
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