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La CGT-pénitentiaire claque la porte des négociations

Les discussions se poursuivent néanmoins ce soir, au ministère de la Justice, avec des représentants de l'Ufap et de Force Ouvrière. La CGT, elle, estime que la garde des Sceaux reste toujours complètement sourde aux revendications des gardiens de prison.
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Les négociations semblent bien mal engagées. D'ailleurs, elles n'ont jamais vraiment commencé, place Vendôme.
_ Depuis 18h30, les syndicats de la pénitentiaire y sont réunis à nouveau, pour tenter de trouver une issue au conflit des gardiens de prisons - qui se traduit par un blocage des sites en France, depuis le début de la semaine.

Mais la CGT a décidé de quitter ces négociations qui n'en sont pas.“ Ils nous annoncent qu'il n'est pas possible de dégager des créations de postes supplémentaires. Franchement, on ne peut plus discuter”, raconte Céline Verzeletti, le secrétaire générale de la CGT-pénitentiaire.
_ Qui plus est, la ministre a singulièrement brillé... par son absence. C'était le directeur de cabinet qui menait les débats.

Rachida Dati n'est arrivée autour de la table que vers 21h30. Après, donc, le départ de la CGT.
_ Deux syndicats restent tout de même à négocier, l'Ufap et Force Ouvrière - avec la CGT, ils avaient formé "l'entente syndicale", à la tête du mouvement de mécontentement.

Guillaume Gaven, avec agences

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