L'Hermione : paroles de "gabiers"
Sept noeuds. C'est la vitesse que file l'Hermione sous une voilure pourtant encore relativement réduite : sur ses 17 voiles, la frégate n'en a déployé que sept. Ce premier essai de voilure suit deux journées à remettre le navire en état de faire route. Il avait dû abaisser ses mâts pour passer sur les ponts sur la Charente dimanche, lorsqu'il a enfin rejoint la mer.
26 ans de moyenne d'âge
Première pour le navire, cet essai de voilure constitue aussi une première pour l'équipage. Cent cinquante-six volontaires bénévoles s'entraînent depuis le début de l'année à toutes les tâches qu'ils auront à faire sur la frégate. Mais jusqu'ici évidemment, le navire était immobile dans son bassin, avant la nuit de samedi à dimanche, lors de sa sortie nocturne. Cette fois, les mouvements de la mer, les humeurs du vent sont de la partie. Surnommés les "gabiers", nom originellement donné aux matelots qui travaillent dans la mâture, ils sont souvent jeunes, puisque la moyenne d'âge ne dépasse pas 26 ans. Encadrés par un équipage de professionnels constitué d'une quinzaine de marins expérimentés, ils ont dû apprendre le vocabulaire, le matelotage, la disposition des cordages et leurs fonctions. Ils doivent maintenant s'amariner et vivre en communauté dans un espace réduit et dans des conditions potentiellement rudes.
"Fraternité" des gabiers
Au fil des mois, ces "gabiers" ont tissé une fraternité à part. Certains ont mis leur vie de côté pour mieux se consacrer à l'Hermione, d'autres envisagent une orientation ou une réorientation professionnelle. Pour d'autres encore, l'expérience est plus intime. Quelques-uns d'entre eux ont accepté de témoigner de leur vécu au sein de cette petite communauté de marins en formation.
JEAN-MICHEL :
HELOÏSE :
AMANDINE :
NICOLAS :
VINCENT :
YOANN ET JEAN :
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