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L'accessibilité des villes françaises aux handicapés s'améliore, mais reste insuffisante

L'Association des paralysés de France dénonce un constat "accablant" :  à peine plus de la moitié des écoles et seulement 42% des réseaux de bus accessibles.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des personnes en fauteuil roulant à Nantes (Loire-Atlantique), le 20 octobre 2009. (  MAXPPP)

L'Association des paralysés de France (APF) a publié, mardi 11 février, la 5e édition de son baromètre sur l'accessibilité des villes aux handicapés. Un total de 95 chefs-lieux départementaux de France métropolitaine ont répondu. Paris n'a pas donné suite au questionnaire de l'APF.

L'APF dénonce un constat "accablant" : à peine plus de la moitié des écoles et seulement 42% des réseaux de bus sont accessibles aux handicapés. Elle souligne qu'"un tiers des chefs-lieux départementaux n'ont même pas la moyenne pour l'accessibilité de leurs équipements municipaux".

Mais, de façon globale, la note moyenne nationale (sur 20) n'a cessé de s'améliorer en cinq ans, passant de 10,6 en 2009 à 13,04 en 2012 et 14,14 en 2013. Et aucune ville n'est sous la moyenne en 2013. Autre point positif : l'accessibilité des centres commerciaux progresse, ainsi que celle des bureaux de poste, des piscines et des cinémas.

Grenoble, Nantes et Caen sur le podium

Grenoble conserve la tête du classement avec une moyenne de 18,7/20, suivie de Nantes avec 18/20, tandis que Caen prend la 3e place avec 17,6/20. En queue de peloton, on trouve Digne-les-Bains avec 10,2/20, précédée de peu par Alençon et Chaumont (10,3).

Certaines villes ont connu "des évolutions significatives", reconnaît l'APF, qui loue le dynamisme de Poitiers et de Mont-de-Marsan (+4,5 points de moyenne chacune), Dijon (+3,9), Nîmes (+3,6 points), Besançon (+2,9), Laval et Saint-Etienne (+2,7). Paris se classe en 64e position (sur 96), sur la base de sa note de l'année précédente (13,2/20).

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