Cette affaireexaminée ce mercredi par la Cour de cassation, c'est celle de Denise mariée unepremière fois en 1969. Denise et son premier mari ont eu une fille, puis se sontséparés. L'épouse était victime de violences conjugales. Son premier mari a d'ailleursété condamné plusieurs fois pour ces mauvais traitements.Denise, tout justedivorcée, devient alors la protégée de Raymond, son ex-beau-père, unchirurgien, qui était donc le propre père du mari violent, il était donc aussile grand-père de la fille de Denise. Denise et Raymond finissent par tomberamoureux et se marient. Un mariage normalement interdit par le Code civil, maisDenise et Raymond ne le savaient pas. Le maire qui a célébré leur union,semblait l'ignorer aussi.Raymond, seul grand amour de DenisePendant 22 ans,Denise et Raymond ont ainsi été des époux très heureux. En 2005, Raymondest mort, et son fils, l'ex-mari violent, a soudainement réclamé l'annulationdu mariage, pour récupérer un héritage. La justice lui a donné par deux foisraison. Denise, elle, demande à ce que la Cour de cassation reconsidère cetteannulation.L'avocat de Denise l'espère.Il espère aussi qu'à l'heure du mariage pour tous, les juges suprêmes seréfèreront à la Convention européenne des droits de l'Homme, qui garantit laliberté de mariage. Car Raymond, a été le seul grand amour de Denise,plaide-t-il.